Le 16 octobre de chaque année est célébrée la Journée mondiale de l’alimentation. Une date qui n’est pas choisie au hasard. Le 16 octobre est la date anniversaire de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) créée en 1945.
A l’occasion de la commémoration de cette année, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres livre un message poignant dans lequel, il déplore la crise alimentaire mondiale, qui entraîne des millions de morts, notamment d’enfants chaque année.
« La Journée mondiale de l’alimentation coïncide, en 2023, avec une crise alimentaire mondiale qui voit le monde régresser dans ses efforts pour éliminer la faim et la malnutrition », s’indigne t-il.
Selon les chiffres, une personne meurt de faim chaque seconde. 3 millions d’enfants de moins de 5 ans meurent chaque année dans le monde de causes de malnutrition, et 159 millions d’enfants de moins de cinq ans souffrent d’un retard de croissance. Ce qui démontre la grandeur du défi auquel face l’ONU de même que les gouvernements et la société dans le contexte de l’alimentation et de la nutrition.
De ce fait, la FAO a décidé la mise en place d’une décennie pour lutter contre la malnutrition et, dans ce cadre, défini ses axes d’action :
- intégrer la nutrition dans les programmes scolaires,
- contribuer à la prise en compte de la nutrition dans les politiques des pays particulièrement affectés par la malnutrition,
- contribuer à accroitre la mobilisation internationale et européenne en faveur de la nutrition,
- contribuer à la recherche scientifique sur la nutrition,
Ce programme de travail sera soumis à la prochaine assemblée mondiale de la santé, à la FAO, ainsi qu’au secrétaire général des Nations Unies.
La commémoration de la Journée mondiale de l’alimentation cette année est axé sur l’eau. Un élément indispensable à la production d’aliments sains et nutritifs, a souligné M. Guterres, d’où le choix du thème » L’eau c’est la vie, l’eau nous nourrit. Ne laisser personne de côté. »
« Cette eau, il est essentiel de la gérer de façon viable dans l’agriculture et la production alimentaire si l’on veut éliminer la faim, réaliser les objectifs de développement durable et préserver cette ressource pour les générations futures. L’objectif Faim zéro est réalisable », a insisté le secrétaire général des Nations Unies.