Le peuple burkinabè d’aujourd’hui, n’est plus celui d’hier, que les puissances impérialistes se permettaient de manipuler à leur guise et saboter leur efforts vers la souveraineté. Cette maturité d’esprit, il l’a démontré lors des assises nationales du samedi 25 mai 2024, en prolongeant le mandat de la transition à 5 ans.
Il s’agit d’un message riche de sens, envoyé à la communauté internationale, qui voulait, parfois par des voies tortueuses, faire pression sur le pays, pour qu’il mette la charrue devant les bœufs, en organisant des élections dans un contexte sécuritaire préoccupant. Pour les néocolonialistes, l’idée est de mettre à échec la lutte pour la reconquête du territoire national et le développement enclenchée depuis l’arrivée au pouvoir du Capitaine Ibrahim Traoré. Ceci afin de reprendre le contrôle et mettre la main sur les richesses dont regorge le sous-sol burkinabè, en faisant parvenir au pouvoir les politiciens à la recherche de leur intérêts égoïstes, et méprisant l’intérêt supérieur de la nation.
En choisissant le Capitaine Traoré pour continuer à diriger le pays pour les 5 prochaines années, avec possibilité de se présenter aux échéances électorales au terme de la transition, les burkinabè ont démontré qu’ils savent faire preuve « de lucidité quand il s’agit de sauver l’intérêt supérieur de la nation », comme l’a affirmé le ministre de l’administration territoriale et de la sécurité, Dr Émile Zerbo, à l’issue des assises nationales.
Il est essentiel que les fils et filles du pays des Hommes Intègres puissent poursuivre dans cette dynamique de solidarité derrière leurs autorités actuelles.
Marthe KABRE