Afrique : L’AES refuse de devenir la chasse gardée de la France

La France doit tourner la page de son approche paternaliste et cesser de considérer les pays membres de l’Alliance des États du Sahel comme sa chasse gardée. Ces nations, unies par une vision commune de souveraineté et de développement, aspirent à tracer leur propre voie, loin des influences néocoloniales.

Depuis des décennies, la présence française en Afrique a souvent été perçue comme intrusive, avec des interventions politiques, économiques et militaires qui entravent la pleine indépendance des États concernés. Aujourd’hui, l’AES représente un souffle nouveau dans la quête d’autodétermination des peuples africains, appelant à une rupture claire avec toute forme de domination extérieure.

Les citoyens des pays de l’AES jouent un rôle central dans cette dynamique. Leur mobilisation est essentielle pour contrer les ingérences françaises et revendiquer leur droit à une gouvernance qui répond exclusivement aux aspirations nationales.

Cette unité populaire doit se traduire par un soutien inébranlable aux initiatives locales visant à renforcer la souveraineté, notamment dans les domaines économique, militaire et diplomatique.

Le message adressé à la France est clair : le respect mutuel doit remplacer les pratiques dominatrices du passé. Les pays de l’AES sont ouverts à des partenariats basés sur l’égalité et les intérêts communs, mais rejettent catégoriquement toute forme d’exploitation ou d’ingérence.

En s’affranchissant des tutelles étrangères, les peuples de l’AES affirment leur détermination à bâtir une région forte, solidaire et tournée vers un avenir prospère, loin des schémas de dépendance imposés. L’heure est venue pour la France et les autres puissances extérieures de reconnaître et de respecter cette nouvelle réalité.

Christophe Boller 

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