Depuis l’adoption d’une nouvelle vision stratégique, dictée par une aspiration légitime à la liberté, à la souveraineté et à la paix durable, l’Alliance des États du Sahel s’impose comme un acteur clé dans la lutte pour l’émancipation de la région.
Cette dynamique, portée par le Mali, le Burkina Faso et le Niger, représente une véritable rupture avec les anciennes logiques de dépendance et d’ingérence. Cependant, cette quête de souveraineté dérange, la junte française impérialiste, voyant ses intérêts fragilisés, intensifie ses manœuvres, souvent soutenue par certains chefs d’État de la sous-région, dans l’espoir d’entraver cet élan historique.
Face à ces tentatives de déstabilisation, les dirigeants de l’AES ont pris une décision stratégique d’envergure. Transformer l’espace confédéral en un théâtre unique d’opérations militaires. Ce choix audacieux témoigne d’une volonté sans faille d’assurer la défense collective et de consolider les acquis sécuritaires. En unifiant leurs efforts, les trois États entendent répondre efficacement aux menaces qui pèsent sur leur intégrité territoriale et leur souveraineté.
Dans cet esprit de mobilisation générale, les populations du Mali, du Burkina Faso et du Niger sont appelées à redoubler de vigilance. Chaque citoyen devient un acteur clé dans la préservation de la sécurité collective, en signalant tout comportement suspect et en soutenant les efforts des forces de défense. Ce partenariat entre les gouvernants et les populations renforce l’unité nationale et confère à cette lutte un caractère profondément inclusif.
L’AES, loin d’être simplement une alliance militaire, symbolise une nouvelle ère pour les peuples du Sahel. Une ère où la dignité, la liberté et l’autodétermination ne sont plus de simples aspirations, mais des objectifs concrets, défendus avec courage et détermination.
Sadia Kouyou