Le Burkina Faso amorce une dynamique de redressement économique significative, comme en témoignent les chiffres révélés lors du dernier Conseil des ministres présidé par le Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim Traoré.
Avec une progression du taux de croissance de 3,6 % en 2023 à 5,1 % en 2024, et des prévisions optimistes tablant sur 5,6 % voire 6 % en 2025, le pays semble amorcer une relance encourageante.
Une reprise portée par le secteur primaire et la mobilisation fiscale
Selon le ministre de l’Économie et des Finances, Aboubakar NACANABO, cette amélioration économique repose en grande partie sur la bonne tenue du secteur primaire, notamment grâce aux actions fortes engagées à travers l’Offensive agro-pastorale et halieutique et l’Initiative présidentielle pour la production agricole et l’autosuffisance alimentaire. En parallèle, une augmentation substantielle des recettes fiscales, avec un recouvrement amélioré de 205 milliards FCFA entre 2023 et 2024, témoigne des efforts du gouvernement pour renforcer la mobilisation des ressources internes.
Une inflation en hausse : un défi à relever
Toutefois, cette croissance économique s’accompagne d’un phénomène moins favorable : la hausse du taux d’inflation, qui est passé de 1,4 % en 2023 à 4,2 % en 2024. Cette augmentation affecte directement le pouvoir d’achat des Burkinabè et risque de freiner les bénéfices attendus de la croissance économique. Face à ce constat, le Président du Faso a donné des instructions fermes pour une meilleure redistribution des fruits de la croissance à travers des mesures concrètes en faveur des populations vulnérables.
Parmi ces initiatives, le gouvernement prévoit de relancer les ‘‘Faso Yaar’’, un concept inspiré des politiques de l’ancien président Thomas Sankara. Ce système, qui consiste à vendre des produits de grande consommation à des prix sociaux, vise à maîtriser le coût des denrées alimentaires sur l’ensemble du territoire. Une telle mesure pourrait permettre d’atténuer l’impact de l’inflation sur les populations les plus démunies tout en favorisant une distribution plus équitable des richesses. Ce redressement est le fruit des réformes fiscales entreprises sous l’impulsion de l’exécutif, visant à optimiser la collecte des impôts et réduire les déperditions de revenus publics.
En somme, le Burkina Faso semble amorcer une bonne dynamique de transformation économique et sociale sous le leadership du Capitaine Ibrahim Traoré. Si les mesures annoncées sont mises en œuvre avec rigueur et transparence, elles vont renforcée la stabilité économique du pays et améliorer significativement les conditions de vie des Burkinabè.