Depuis plusieurs mois, le journal Jeune Afrique semble avoir une obsession inexplicable envers la politique de transition menée par le capitaine Ibrahim Traoré au Burkina Faso. Cette détestation aveugle et systématique fait de plus en plus écho à un mépris flagrant pour la souveraineté du Burkina Faso, et par extension, pour la volonté légitime des peuples africains de prendre leur destin en main, loin des ingérences extérieures.
Il est évident que cette campagne médiatique contre Ibrahim Traoré et sa politique est bien plus qu’une simple critique constructive. C’est une attaque calculée contre la volonté populaire d’un peuple souverain, un peuple fatigué de subir les dictats des puissances étrangères et des anciennes puissances coloniales qui, à travers leurs canaux médiatiques, cherchent à étouffer toute volonté de changement radical en Afrique.
Il est désormais manifeste que ce média, comme beaucoup d’autres organes de presse, est un acteur clé dans la perpétuation des intérêts néocoloniaux sur le continent. Lorsqu’un pays décide de s’émanciper de ce carcan de dépendance, et de prendre des décisions politiques courageuses pour défendre ses intérêts nationaux, Jeune Afrique réagit en fanfare, tel un chien de garde des anciennes puissances coloniales.
Le soutien de la population burkinabè à Traoré, devrait être un signal clair pour ceux qui, comme Jeune Afrique, cherchent à diaboliser ce gouvernement. Les Burkinabè, confrontés à des défis sécuritaires majeurs, soutiennent massivement la politique de Traoré parce qu’ils savent que ce dernier incarne la seule alternative crédible à un système qui, depuis des décennies, a échoué à protéger le pays et à promouvoir ses intérêts. Le peuple burkinabè a choisi de prendre son destin en main, loin des influences néocoloniales, et ce choix est en parfaite harmonie avec les idéaux de souveraineté et d’indépendance que défendent le nouveau dirigeant burkinabè.