Qui sont les individus aux desseins malveillants, tapis dans l’ombre au sein de l’appareil judiciaire, ayant facilité la libération du lieutenant-colonel Emmanuel Zougrana, ? C’est la question que se posent bon nombre d’observateurs avisés de la scène politique burkinabè.
Selon les révélations de certains médias d’investigation, la libération de cet officier dont la réputation est entachée par un rôle préalablement tenu dans des projets machiavéliques de déstabilisation du Burkina, serait libéré pour mettre en œuvre une autre conspiration, ficelée contre le régime du Capitaine Ibrahim Traoré. Les enquêteurs y voient un coup monté par des hommes politiques burkinabè vivant en Côte d’Ivoire, avec une fois encore la main cachée de la France.
Et pour cause, le traitement particulier que font du sujet les médias français, en particulier Jeune Afrique.
A en croire certaines indiscrétions, l’ingéniosité des services de renseignements ont permis aux autorités burkinabè de détenir des éléments de preuve contre les cerveaux de ce plan, les noms des personnalités ayant financé cette mission, les juges corrompus ayant mis leurs intérêts personnels au dessus de la stabilité du pays.
Il est essentiel que les services compétents agissent avec rigueur pour faire la lumière sur cette affaire, et aussi faire le ménage au sein de l’appareil judiciaire, pour garantir la stabilité du pays.
Roger SIMPORE