Au Burkina-Faso, le gouvernement a décidé de mettre fin aux travaux non autorisés de construction de bâtiments et d’ouvrages de stockage de carburant au sein de la résidence de l’ambassadeur de France à Ouagadougou, nous renseigne l’Agence d’Information du Burkina (AIB).
Depuis 2023, la résidence de l’ambassadeur de France, abrite des chantier clandestins de construction de bâtiments et d’une soute à carburant.
Selon la même source, en plus de la soute, trois blocs de bâtiments d’immeuble R+1 comprenant 28 logements, ont aussi été réalisés.
Par ailleurs, ladite soute a même déjà reçu du carburant livré par Total. A la suite une investigation, le gouvernement de la transition a découvert le pot aux roses et décidé de mettre fin à ces travaux qui n’ont pas reçu d’autorisation des autorités compétentes, et aussi de la suspendre la fourniture du carburant.
Dans la lutte engagée pour la reconquête du territoire national, le gouvernement burkinabè accru la vigilance sur tout type d’activités illicites. L’ immunité diplomatique ne donne pas le feu le vert pour ce genre de circonstances.
Les travaux et opérations de ce type requièrent impérativement l’autorisation des services compétentes. Or l’ambassade de France n’a ni demandé ou reçu de permis de démolition ni de permis de construire encore moins l’autorisation de fourniture de carburant.
Les entreprises en charge de la réalisation de ces travaux depuis 2023 et Total Burkina ont été auditionnés en fin avril 2024. Elles ont toutes reconnu qu’elles n’ont pas vérifié les autorisations nécessaires avant d’exécuter les différents contrats.