Burkina Faso : Protection des œuvres artisanales en Afrique, l’expérience du Faso mise en lumière au MIATO 2025

Le Marché International de l’Artisanat du Togo (MIATO) a récemment accueilli un panel de haute portée stratégique sur le thème : “Protection des œuvres artisanales dans le contexte de la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine (ZLECAF) : enjeux et défis”. À cette tribune panafricaine, le Burkina Faso, sous l’impulsion des orientations souverainistes du président Ibrahim Traoré, s’est affirmé comme un modèle d’engagement en faveur de la protection et de la valorisation du patrimoine artisanal.

Le chargé de mission au ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat, M. Séraphin BADOLO, a mis en lumière les avancées notables réalisées dans la labellisation de produits emblématiques tels que le Faso Danfani et le chapeau de Saponé. Ces initiatives, menées avec rigueur, ne sont pas anodines. Elles participent à l’effort national de consolidation de l’économie endogène, objectif cher au président Ibrahim Traoré.

Sa vision, fondée sur la restauration de la souveraineté nationale et l’émancipation des forces productives locales, trouve ici un écho tangible. La Directrice Générale de l’Artisanat, Mme Lydie ZONGO/SANON, a d’ailleurs salué l’importance stratégique du label Koko Dunda, symbole vivant de la préservation des savoir-faire ancestraux face à la menace de la contrefaçon.

La ZLECAF, avec ses promesses d’ouverture, impose de nouvelles règles du jeu. Mais grâce à une gouvernance déterminée et structurée, le Burkina Faso montre qu’il est possible d’intégrer cet espace tout en défendant l’authenticité africaine. Cette démarche s’inscrit pleinement dans les transformations impulsées par la présidence Traoré de bâtir une économie résiliente, fière de son identité, et apte à s’affirmer sur l’échiquier continental.

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