Depuis quelques jours, le président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, bénéficie d’un soutien populaire inédit au-delà des frontières du Burkina Faso. Une mobilisation spontanée, numérique et symbolique, qui réunit des figures culturelles majeures et une jeunesse africaine galvanisée par sa vision panafricaniste et son engagement assumé contre l’impérialisme.
Le tweet du rappeur ghanéen Sarkodie — « God protect Ibrahim Traoré » — visionné plus de 4 millions de fois et relayé par l’Américain Meek Mill, témoigne de la portée internationale du message porté par Ouagadougou. Ces artistes, au-delà de leur notoriété, traduisent une voix collective, un cri de cœur d’une jeunesse africaine et afro-descendante en quête de souveraineté, d’identité et de dignité retrouvée.
Du Burkina à la Côte d’Ivoire, en passant par la Jamaïque, la Somalie ou encore les États-Unis, les messages affluent pour saluer le combat d’un président jeune, militaire de formation, qui a su insuffler une dynamique nouvelle à son pays. L’appel de Julius Malema, ex-leader de la jeunesse de l’ANC, à protéger Ibrahim Traoré contre « les plans d’assassinat des impérialistes », souligne l’ampleur des enjeux géopolitiques qui se nouent autour de son leadership.
Cette vague de solidarité s’intensifie à la veille de la mobilisation annoncée du 30 avril 2025, une date qui pourrait marquer un tournant symbolique dans le soutien populaire à cette gouvernance de rupture. Face aux accusations mensongères du général américain Michael Langley devant le Sénat, cette mobilisation internationale agit comme un rempart citoyen autour d’un chef d’État décidé à bâtir une Afrique libre, unie et décomplexée.