Malgré le tollé général suscité par cette affaire de « baiser forcé» sur la bouche donné à Jenni Hermoso, une joueuse de l’équipe nationale, le président de la Fédération de football espagnole Louis Rubiales a annoncé à l’assemblée générale extraordinaire de la fédération espagnole convoquée en urgence à Madrid ce vendredi qu’il ne démissionnera pas.
« Je ne vais pas démissionner, je ne vais pas démissionner », a t’il lancé, non sans avoir à l’ouverture de la réunion présenté «[ses] excuses », tout en se défendant que l’acte qui lui est reproché était « spontané, mutuel et consenti » et qu’il n’avait pas été administré depuis une « position de pouvoir ».
« Un bisou consenti va me faire partir ? Allons… Je vais lutter jusqu’au bout. Jusqu’au bout. J’espère que la loi sera appliquée » a-t-il martelé.
M. Rubiales s’en est pris aussi au « faux féminisme » qui « ne cherche pas la vérité » et a dénoncé une « tentative d’assassinat social ».
« Le sensationnalisme du faux féminisme est un fléau. Une grande partie de la presse de ce pays va continuer de me tuer, mais ce qui m’importe, c’est la vérité, a affirmé le chef de la fédération avant de prendre ses filles en exemple. Aujourd’hui, mes filles doivent apprendre une leçon : l’égalité, c’est faire la différence entre la vérité et le mensonge. Mes filles, vous êtes le vrai féminisme, pas le faux féminisme qui existe. »
Le patron du football espagnol s’est nommément attaqué à trois femmes membres du gouvernement, dont la ministre communiste du Travail et numéro trois du gouvernement, Yolanda Díaz, qui avait été l’une des premières à exiger sa démission.
Le patron du foot espagnol est au cœur d’une polémique depuis qu’il a embrassé de force, sur la bouche Jennifer Hermoso, la N.10 de la Roja féminine, devant les caméras du monde entier, juste après le sacre de l’Espagne face à l’Angleterre.