Le Président gabonais fera le déplacement au Congo Brazzaville où s’ouvre demain 26 octobre, le sommet des trois bassins forestiers tropicaux du monde. Cette conférence sera la toute première participation du Général de brigade Brice Clotaire Oligui Nguema à une rencontre internationale depuis sa prise du pouvoir le 30 août dernier, après avoir mis fin au long règne de la famille Bongo (1967-2023).
En prenant part à ce sommet sur invitation du Chef de l’Etat congolais, Denis Sassou Nguesso, le nouvel homme fort du Gabon et président du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI), s’exprimera à une tribune internationale, où il présentera les programmes de son gouvernement sur les questions environnementales, et notamment sur la protection de la forêt.
«Ensemble, nous avons le devoir et le pouvoir de léguer aux générations futures un héritage de préservation et de protection de notre planète. Votre présence et votre engagement lors de ce sommet crucial sont essentiels pour mener à bien cette noble mission», peut-on lire dans l’invitation envoyée par le Président Sassou-Nguesso, également président de la Commission climat du bassin du Congo.
Il est convient de noter, qu’en matière écologique, précisément de la protection des forêts, le Gabon a depuis plusieurs années été un bon élève.
Le pays a consent plusieurs efforts pour préserver de son patrimoine forestier, ce qui lui a valu plusieurs récompenses. Selon l’Initiative pour la forêt de l’Afrique centrale (Cafi), un fonds multi-bailleurs géré par l’Organisation des Nations unies (ONU), qui veut allouer 150 millions de dollars pour soutenir les efforts de conservation des pays d’Afrique centrale, le Gabon est champion, après avoir obtenu d’excellents résultats en matière de préservation de son couvert forestier à travers la création, en 20 ans, des parcs nationaux d’Akanga, de Birougou, d’Ivindo, de Loango, de la Lopé, de Mayumba, de Minkébé, des Monts de cristal, de Moukalaba-Doudou, de Mwagna, des plateaux Batéké, de Pongara et de la Waka. Pour sa riche biodiversité, le parc national de la Lopé est inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco (Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture).