Le Ghana veut réduire considérablement sa dépendance de l’importation du tournesol, mises en mal par la guerre russo-ukrainienne. Pour se faire, il ambitionne d’augmenter sa propre production de ce végétal.
Dans cette dynamque, Tropical Agricultural Marketing and Consultancy Services (Tragrimacs) en partenariat des établissements universitaires, a lancé ce mercredi 23 août, le projet tournesol, Ghana Sunflower Project.
Un programme qui vise à atteindre d’importants volumes de production de cette plante dès 2024, pour répondre plus largement aux besoins en huile produites à base du tournesol.
Selon le site d’information Ghanaweb , les importations d’huile de tournesol au Ghana représenteraient un minimum de 4 millions de dollars par an, essentiellement utilisée par les entreprises de transformation de poissons qui, à leur tour, exportent pour 147 millions de dollars de miettes de poisson à l’huile de tournesol. La même source précise que ce serait la Food and Drugs Authority des Etats-Unis qui obligerait les industries du poisson à utiliser l’huile de tournesol.
Les tourteaux de tournesol, quant à eux, sont utilisés comme alimentation pour le bétail.
Le projet est conduit par le département des sciences végétales de l’Université du Ghana et par le Département Chimie de Kwame Nkrumah University of Science and Technology (KNUST), en partenariat avec Ghana Investment Promotion Center (GIPC)