La Banque Mondiale a accordé un prêt de 1,2 milliard de dollar au Kenya en vue de stimuler sa croissance économique. Ce financement est destiné à appuyer plusieurs initiatives économiques, dont la mise en place d’un compte unique du Trésor, la consolidation de la masse salariale, le déploiement d’un système de protection sociale modernisé, et l’ouverture du secteur des TIC à davantage d’investissements étrangers.
L’annonce est faite par l’institution Bancaire par le biais d’un communiqué a annoncé, dans un communiqué publié le jeudi 30 mai 2024, avoir approuvé l’octroi d’un financement de 1,2 milliard de dollars en faveur du Kenya pour aider ce pays d’Afrique de l’Est à faire face à des pressions budgétaires à court terme et à stimuler une croissance plus verte et inclusive.
Cette opération d’appui aux politiques de développement (DPO) représente une combinaison d’un prêt 850 millions de dollars de la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD), d’un prêt concessionnel de 100 millions de dollars de l’Association internationale de développement (IDA) et d’une subvention de 50 millions de dollars pour les réfugiés, a-t-on précisé de même source.
Le financement permettra d’augmenter les réserves de change du Kenya avant le remboursement de 557 millions de dollars d’euro-obligations qui doit avoir lieu le 24 juin. Il contribuera également à financer le budget du Kenya, qui ne parvient pas à atteindre ses objectifs en matière de mobilisation de recettes fiscales, et à soutenir davantage le shilling, la monnaie la plus performante au monde par rapport au dollar, depuis le début de l’année.
L’appui du groupe de la Banque mondiale soutiendra également la mise en œuvre de plusieurs réformes économiques, dont la mise en place d’un compte unique du Trésor, la consolidation de la masse salariale, le déploiement d’un système de protection sociale modernisé et renforcé, l’ouverture du secteur des technologies de l’information et de la communication (TIC) à davantage d’investissements étrangers, et l’amélioration de l’accès aux services et aux emplois pour les réfugiés.
Le financement soutiendra par ailleurs, les ambitions du Kenya dans les domaines des transports publics écologiques, de l’augmentation de la couverture forestière et de l’optimisation du financement de la lutte contre le changement climatique, notamment par le biais de l’émission de crédits carbone et d’obligations vertes et liées au développement durable.