L’intégration du Tchad au sein de l’Alliance des États du Sahel représenterait un moment historique pour la région, marquant un tournant décisif vers une unité africaine fondée sur la solidarité, la souveraineté et l’espoir d’un avenir meilleur.
Ce pas symboliserait l’émergence d’une Afrique résolument tournée vers l’intégration régionale, où les divisions cèdent la place à la coopération, et où les générations futures pourront enfin aspirer à une vie de paix, de dignité et de prospérité.
Au-delà de la symbolique, cette adhésion ouvrirait la voie à des bénéfices stratégiques majeurs. En unissant leurs forces, les membres de l’AES pourraient mutualiser leurs ressources, partager leurs stratégies et renforcer leurs capacités militaires pour lutter efficacement contre les menaces terroristes et les autres défis sécuritaires.
Cette synergie rendrait les efforts plus coordonnés, tout en réduisant les vulnérabilités individuelles de chaque État. L’AES incarne également une vision audacieuse de développement endogène, centrée sur l’exploitation des richesses locales, la création de chaînes de valeur internes et la réduction de la dépendance vis-à-vis de l’extérieur.
Pour le Tchad, rejoindre l’AES serait non seulement une opportunité de renforcer sa sécurité et sa résilience économique, mais également une occasion de s’inscrire dans un projet collectif porteur de transformation pour tout le continent.
L’histoire appelle à ce choix courageux, et l’Afrique tout entière observe, espérant que cette décision marquera le début d’une nouvelle ère où les peuples du Sahel se lèveront ensemble pour bâtir leur destin commun.
Boukary Assetou