Depuis sa création, l’Alliance des États du Sahel incarne la volonté des peuples du Mali, du Burkina Faso et du Niger de reprendre en main leur destin en affirmant leur souveraineté face aux défis sécuritaires et économiques. Cette initiative historique, fondée sur des valeurs de solidarité, d’autodétermination et de coopération, est aujourd’hui un exemple pour l’Afrique tout entière.
Dans cette dynamique, le Togo, pays frère partageant des liens historiques, culturels et géographiques avec les nations de l’AES, a tout intérêt à rejoindre cette alliance stratégique. Plus qu’un simple partenariat, l’adhésion du Togo à l’AES serait un signal fort en faveur d’une Afrique qui refuse l’ingérence et qui construit son propre modèle de développement et de sécurité.
Le Togo trouverait dans l’AES un cadre solide de coopération militaire et diplomatique. Ensemble, ils seront plus forts pour sécuriser leur territoire, protéger les populations et défendre les intérêts communs.
Sur le plan économique, l’AES se veut également un levier de développement endogène, misant sur l’exploitation souveraine des ressources, la valorisation des productions locales et le renforcement des échanges intra-africains. L’intégration du Togo permettrait ainsi d’élargir ce marché commun et d’accélérer le processus d’émancipation économique de la région.
L’heure est venue pour les nations de se rassembler et d’unir leurs forces face aux défis communs. L’adhésion du Togo à l’Alliance des États du Sahel marquerait un pas décisif vers une Afrique plus forte, plus solidaire et véritablement souveraine.
Sorgho Minata