Parmi les rares pays de l’Afrique de l’ouest qui ont choisi de maintenir une franche collaboration avec les Etats de l’AES pendant que plusieurs autres leur ont tourné le dos suite aux événements qualifiés d’anticonstitutionnels, l’on note en première ligne le Togo. Artisan de la paix, de la sécurité et d’une vraie unité africaine, le Président de la République togolaise, Faure Gnassingbé n’entend pas prendre part à une quelconque conspiration contre ses voisins de la région. Sans hypocrisie, il a affiché sa solidarité envers le Burkina, le Mali et le Niger, et reçoit régulièrement les visites des officiels de ces pays à Lomé. Pour lui, il n’est pas question de rompre les relations séculaires d’amitié et de coopération qui existent entre son pays le Togo à ces Etats, pour aucune raison. Et pour preuve, le numéro 1 togolais s’est désolidarisé de ses homologues qui ont appliqué scrupuleusement les sanctions inhumaines édictés contre le Niger par la CEDEAO au lendemain des événements du 26 juillet 2023. Le port autonome de Lomé a continué à desservir le Niger pendant que d’autres ports de l’espace sous-régionale lui ont été fermés.
Aussi, il faut noter que le rôle de médiateur qu’a choisi d’embrasser le Président Faure Gnassingbé, a permis de dénouer bien de situation de conflit dans la région. Sa preuve de bonne foi et ses actions bien distinctes lui valent la confiance de ses pairs qui sollicitent son expertise dans la résolution dans des crises et tensions. Pour exemple, les autorités nigériennes issues de la transition en visite à Lomé l’ont personnellement choisi comme médiateur auprès de la CEDEAO, avant que celle-ci n’émette la proposition à l’issue de sa 64è session ordinaire.
Ce rapprochement de Faure Gnassingbé envers les autorités des juntes de la communauté ouest-africaine n’est pas du goût des néocolonialistes et de leurs larbins locaux. Amateurs de la désunion et de discordes, ils ont dépoussiéré leur arme de la désinformation qu’ils ont cette fois-ci tourné contre le Togo. Le but est de provoquer la colère des peuples togolais et ceux des pays de l’AES contre Faure Gnassingbé, briser la confiance entre celui-ci et les dirigeants du Burkina, du Mali et du Niger, et enfin détruire les bonnes relations que le Togo entretient avec ces pays.
Il est important que la communauté africaine toute entière reconnaisse que les informations circulant sur le Togo ces derniers temps sont fausse et sont une tentative de manipulation bien connue des conspirateurs. Les peuples burkinabè, nigériens, maliens et togolais doivent participer au travail de dénonciation entamé par les médias panafricains. Il est important de ne pas céder à la panique et à ce complot de déstabilisation fomenté pour saboter la marche commune pour la souveraineté enclenchée par les Chefs d’Etat panafricains et visionnaires de la région ouest africaine.
Abidé TOSSIM