Algérie: Le ministre français Gérald Darmanin chez Abdelmajid Tebboune

Gérard Darmanin

 s’est rendu en Algérie, dimanche, pour une courte visite, où il a rencontré le président

Le ministre français de l’Intérieur Gérald Darmanin a  effectué  ce dimanche 05 novembre, une courte visite de travail en Algérie, où il rencontré le Président Abdelmajid Tebboune et son  homologue algérien Brahim Merad.

Ce voyage s’inscrit dans le cadre des « relations particulières » entre la France et l’Algérie; et les échanges ont porté sur la criminalité organisée, la drogue, les migrations et la sécurité civile, a informé le ministre français à travers des publications sur son compte « X », ce lundi matin.

« Merci au Président de la République Algérienne Abdelmadjid Tebboune de m’avoir reçu hier à Alger à la demande du Président de la République Emmanuel Macron, pour entretenir la relation si particulière entre nos deux pays », peut-on lire dans la publication de Darmanin.

Le membre du gouvernement français indique avoir aussi tenu une réunion avec son homologue algérien Brahim Merad « pour travailler ensemble contre la criminalité organisée, la drogue, les migrations et la sécurité civile ».

Il est important de souligner que ce déplacement de quelques heures en Algérie de Darmanin,   intervient à la veille de l’examen par le Sénat français d’un projet de loi sur l’asile et l’immigration qui a débuté ce lundi, dans un contexte où les autorités françaises envisagent corser les conditions d’accueil de migrants étrangers et de favoriser une migration plutôt sélective.

Aussi, il faut noter  la reprise des conflits au Moyen-Orient entre la Palestine et Israël, qui se traduit en France par la multiplications d’actes antisémites.

Une situation qui contraint le ministre français de l’Intérieur, à émettre un message de fermeté, indiquant que les actes antisémites étaient au nombre de 1040 depuis le 7 octobre, ce qui a conduit à l’interpellation de 486 personnes, dont 102 étrangers qui vont se voir « retirer leurs titres de séjour ».

L’Exécutif français a affirmé dans ce contexte sa volonté de jeter hors de son territoire tous les migrants « dangereux » ou « délinquants ».

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