Le Bénin s’apprête à envoyer entre 1000 à 1500 hommes pour une mission de sécurité en Haïti. Ce pays des îles caribéens se trouve dans une spirale de violences sans cesse croissante perpétrée par des groupes de gangs de plus en plus nombreux et armés.
Le Bénin a pris l’initiative de fournir un effectif important d’hommes pour la mission onusienne multinationale d’appui à la sécurité à Port-au-Prince, autorisée en octobre 2023 par le Conseil de sécurité des Nations unies. Selon les informations, le pays va bientôt déployer en Haïti en proie aux violences des gangs, plus d’un millier de policiers et militaires.
L’annonce a été faite lundi par l’Ambassadrice américaine auprès des Nations Unies, Linda Thomas-Greenfield. C’était à l’occasion de la 46e réunion des chefs d’État et de Gouvernement de la CARICOM. Une rencontre de deux jours qui a démarré dimanche à Guyana avec la participation du Premier ministre de facto d’Haïti, Ariel Henry.
Pour rappel, c’est en octobre dernier, que le Conseil de sécurité de l’ONU a donné son accord pour l’envoi d’une mission multinationale d’appui à la sécurité, ceci pour venir en renfort opérationnel à la Police nationale d’Haïti, dépassée par la violence des gangs criminels. Il s’agira de créer des conditions propices à la tenue d’élections libres. Le Kenya, en tête de la mission, a déjà mis à disposition 1000 soldats.
Haïti, est confronté à de perpétuelles violences causées par des bandes armées ; cette crise sécuritaire entraîne un exode massif de la population vers les pays voisins. Selon les données des Nations Unies la moitié des habitants, dont près de 3 millions d’enfants, a besoin d’une aide humanitaire.