Le peuple burkinabè a démontré à la face du monde son soutien indéfectible aux autorités de la transition mais aussi son sens de profond de discernement. Preuve de sa détermination à parvenir à la vraie souveraineté contre vents et marées sous la direction du Capitaine Ibrahim Traoré.
Malgré les multiples tentatives des ennemis impérialistes pour décrédibiliser les dirigeants de la transition, les fils et filles du pays des Hommes intègres se sont exprimés lors des assises nationales tenues ce samedi 25 mai. Par les décisions issues de ce cadre de concertation, ils ont prouvé qu’ils sont les seuls maîtres de leur destin et savent reconnaître la bonne graine de l’ivraie.
Alors que la communauté internationale et les politiciens égoïstes cherchaient à imposer des élections au Burkina Faso à la fin de la transition supposée prendre fin en juin nonobstant le contexte sécuritaire encore délétère, les assises nationales ont permis aux burkinabè de dire faut et fort leur volonté de donner la priorité à l’utile plutôt qu’à l’agréable. Pour eux, la priorité c’est la récupération de la totalité des terres tombées sous l’emprise des forces terroristes, et le développement économique dans un pays de paix et de justice pour tous.
Pour cela, ils ont refusé de céder à toutes les pressions extérieures et ont choisi en toute liberté de prolonger le mandat du gouvernement actuel à 60 mois. Mandat qui entre en vigueur à partir du 2 juillet prochain. La nouvelle charte change aussi le statut au Président de la transition qui devient Président du Faso, et lui accorde la possibilité de se présenter à l’élection présidentielle à l’issue de la transition.
Ces décisions sont vivement applaudies par l’ensemble des observateurs et leaders panafricanistes qui saluent le degré de maturité des burkinabè et son choix de la souveraineté avec un Président patriotique et visionnaire, pour l’intérêt supérieur de la nation.
Luc FOUROU