Environnement: Journée mondiale de l’okapi le 18 octobre

Okapi

Les Okapis sont des giraffidés fascinants de par leur beauté exceptionnelle. Dans le cadre de la lutte pour la préservation de cet animal, les Nations Unies à travers  l’UICN, (Union Internationale pour la Conservation de la Nature) et une organisation dénommée l’Okapi Conservation Project a instauré depuis 2016, le 18 octobre comme la journée dédiée aux okapis.

On  retrouve l’okapi principalement dans les forêts tropicales congolaises humides et sèches dont la forêt de l’Ituri. La Journée mondiale des okapis a pour but de sensibiliser le public à la conservation de cette espèce rare et menacée, ainsi qu’à la protection de son habitat naturel. Soutenu par l’association Beauval Nature, l’Okapi Conservation Project protège et étudie les okapis des forêts d’Ituri et de Semliki en République Démocratique du Congo. Actuellement classée « en danger d’extinction » sur la liste rouge de l’UICN, l’espèce est en déclin pour de multiples raisons. Tout d’abord, les okapis sont victimes de la déforestation, provoquée par l’instabilité civile et les exploitations minières et forestières illégales. Ils sont aussi chassés pour leur viande ou leur peau. La discrétion des okapis et les méthodes de comptage jusqu’à présent utilisées n’ont pas permis d’estimer avec fiabilité leur effectif. L’UICN estime qu’il serait compris entre 10 000 et 30 000 individus.

Encerclé au sein d’un pays en proie à la guerre civile depuis 1997, l’okapi s’est retrouvé cloisonné à un espace restreint au sein des forêts d’Ituri et de Semliki. La guerre civile est officiellement terminée depuis 2003 mais la situation reste fragile. L’instabilité du pays a participé à un accroissement du braconnage et de la déforestation. En prime, l’ouverture d’une route à travers la forêt d’Ituri a eu pour conséquence une exploitation incontrôlée de la forêt avec, notamment, la transformation de parcelles en terres cultivables. La principale réserve à okapis du pays, créée en 1992, est régulièrement la cible de groupes armés, à l’origine d’exactions et de l’exploitation illégale des ressources naturelles, particulièrement abondantes en République Démocratique du Congo. Ceci déstabilise toujours plus le fragile équilibre de la faune et de la flore congolaises. Située dans la forêt d’Ituri, près des frontières du Soudan et de l’Ouganda, la réserve de faune à okapis (RFO) héberge de nombreux individus. Elle est inscrite sur la liste du patrimoine mondial en péril de l’UNESCO.

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