« En l’espèce, il n’existe aucune justification légitime à la tentative grossière des plaignants de violer la vie privée d’un homme décédé depuis près de dix ans et de perturber la « paix de l’esprit et la tranquillité » de sa famille avec cette « culture de la recherche de sensations » », relève Page Six, citant les conseils de MJJ Production. Selon ces avocats, la législation californienne reconnait « le droit à la vie privée pour les images de personnes décédées ».
Il convient de noter que c’est en 1993, suite à l’accusation d’abus sexuels sur un garçon de 13 ans visant Michael Jackson, que l’artiste a été contraint à prendre des photos dans le plus simple appareil. D’après l’équipe juridique du chanteur, ils ont été joints à un document scellé par la Cour supérieure de Santa Barbara, en Californie.
« Les photographies demandées par les plaignants n’ont pas été prises volontairement par M. Jackson ; elles sont le résultat d’une perquisition ordonnée par le tribunal sur la base d’une fausse déclaration dans ce qui est devenu une enquête criminelle discréditée », ont ajouté les avocats.
Ces derniers justifient leur refus, en soutenant que ces documents n’apporteraient aucune « pertinence » à l’affaire. « Permettre aux plaignants d’exploiter cette série de circonstances à leur avantage en obtenant ces photographies, c’est ajouter une deuxième souillure à la première », ont-ils estimé.
Pour rappel, Wade Robson et James Safechuck ont porté plainte contre l’interprète de Beat It, en 2013 et 2014 d’avoir abusé d’eux sexuellement lorsqu’ils étaient mineurs. Les deux hommes ont aussi accusé les sociétés de la star d’ avoir permis à de tels actes de se dérouler. Ils ont détaillé leurs accusations dans le documentaire Leaving Neverland, sorti en 2019.