En France, les agriculteurs maintiennent la pression sur le gouvernement. Ce vendredi 23 février, à la la veille du début du Salon de l’Agriculture, les tracteurs sont entrés à Paris, et manifestent bruyamment leur colère, en direction du centre-ville. Ils réclament des mesures avec des impacts directs sur leurs activités.
Après un moment de répit, les agriculteurs ont repris cette semaine leur mouvement d’humeur. La FNSEA , la principale coordination syndicale a exprimé son refus de de participer au grand débat prévu par Emmanuel Macron. Une position qu’elle a confirmée ce vendredi où, à l’appel de la confédération rurale et de Jeunes agriculteurs, les manifestations se tiennent à plusieurs endroits du pays, dont Paris où au moins un cortège d’au moins une cinquantaine de tracteurs ont fait leur entrée. De nombreux blocages de routes et de supermarchés sont organisés ce matin par les manifestants en colère, que ce soit à Nîmes, entre Agen et Montauban, et dans le Gard et le Gers.
Les responsables de la FNSEA justifient ce refus de prendre part au débat au salon de l’Agriculture organisé samedi par Emmanuel Macron, par ce qu’ils appellent le cynisme du gouvernement français. Pour eux, l’invitation par Macron au mouvement écologistes des Soulèvements de la Terre montrerait qu’il n’avait «rien compris aux problématiques» des agriculteurs.
Ceux-ci prévoient perturber la tenue du Salon ce weekend et entendent renforcer le mouvement, jusqu’à l’obtention de mesures concrètes et application des promesses faites par l’exécutif.
Pour rappel, les actions et les manifestations de la filière agricole ont démarré en France depuis quelques semaines et se multiplient dans toutes les régions. Les agriculteurs expriment colère face aux charges financières jugées trop lourdes et des normes environnementales qui se durcissent et pèsent sur le milieu de l’agriculture prête à s’embraser.