Mazarine Mitterrand-Pingeot, voilà comment veut dorénavant s’appeler l’écrivaine de 48 ans, longtemps restée dans l’ombre. Une décision que la fille issue de la relation extraconjugale entre l’ancien président François Mitterrand et Anne Pingeot a longuement muri avant de rendre publique.
En effet Mazarine Mitterrand-Pingeot a demandé officiellement à porter le nom de son père. Une jeune femme dont la France n’apprend avec étonnement l’existence qu’ en 1994 dans Paris Match. Pourtant, elle avait été reconnue par François Mitterrand par acte notarié en 1984.
« Je me suis longuement posé la question avant d’entreprendre les démarches nécessaires, assez complexes je dois dire. J’ai pensé que c’était assez naturel puisque j’étais sa fille », explique celle que le public ne connaissait depuis toujours que par le nom de sa maman.
Mais plus que les liens du sang, ce choix revêt un caractère émotionnel pour celle qui s’autorise enfin à avoir un père aux yeux du monde. « C’est aussi une façon de lui rendre hommage, de créer de nouveaux liens entre ma famille paternelle et mes enfants », a expliqué Marine Mitterrand-Pingeot.
L’auteur de plusieurs romans a trois enfants avec le réalisateur Mohamed Ulad-Mohand, dont elle est depuis séparée : Astor, né 2005, Tara, née en 2007, Marie, née en 2009. Elle s’est mariée en 2017 au diplomate français Didier Le Bret.