Niger: Le CNSP veut intenter un procès contre Mohamed Bazoum pour « haute trahison et atteinte à la sureté de l’Etat »

coup d'état Niger

Mohamed Bazoum n’est pas prêt de voir le bout du tunnel. Après avoir perdu son fauteuil présidentiel suite à un coup d’état organisé par sa propre garde présidentielle qui lui reproche la dégradation de la situation sécuritaire et la mal gouvernance politique et économique, l’allié des impérialistes et des groupes terroristes doit se préparer à comparaitre devant la justice.

Trahi par son téléphone dont il se sert pour communiquer avec les membres de son entourage politique, les chefs d’Etat de la sous-région et ses patrons occidentaux dont les Etats Unis et la France, le président déchu est accusé de « haute trahison et atteinte à la sûreté intérieure et extérieure » par la junte militaire qui l’a renversé.

Le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) a annoncé ce dimanche 13 août 2023 qu’il entend le poursuivre en justice.

« Le gouvernement nigérien a réuni à ce jour » les «preuves pour poursuivre devant les instances nationales et internationales compétentes le président déchu et ses complices locaux et étrangers, pour haute trahison et atteinte à la sûreté intérieure et extérieure du Niger», a informé le colonel major Amadou Abdramane,  par le biais d’un communiqué lu à la télévision nationale du Niger Sahel TV .

Les nouvelles autorités ont réussi à faire intercepter ses communications en le mettant sur écoute, et à les en croire, il ne sera pas seul à répondre des actes qui lui sont reprochés dans les jours et mois à venir.

Il aurait communiqué avec certains chefs d’État de la sous région, avec des ministres et avec certaines puissances occidentales. Les accusations retenues contre lui sont extrêmement graves et  pourront le conduire Bazoum en détention si la justice de son pays arrive à rétablir les faits.

Au sujet de la séquestration du président déchu, le CNSP a convié à  s’interroger sur la sincérité de sa prétention à soutenir qu’il est séquestré, alors même que les militaires n’ont jamais investi sa résidence présidentielle et qu’il dispose encore de tous les moyens de communication.

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