Niger: Menace d’intervention militaire/ des centaines d’ organisations de la société civile africaine protestent et menacent les valets de la France

CEDEAO 2

Le sentiment anti impérialisme français et contre ses valets de la sous-région gagne du terrain et les africains n’entendent plus  tolérer les dérives de leurs dirigeants qui prennent des décisions drastiques contre le Niger, pour préserver les intérêts français. Solidaires avec le peuple nigérien dans cette  crise politique, les peuples de l’espace communautaire ouest-africain et du continent tout entier, montent au créneau et avertissent des risques d’une intervention militaire de la CEDEAO à Niamey.

Plus d’un millier d’organisations de la société civile basées dans 36 pays du continent africain, sont, à l’issue de plusieurs réunions virtuelles, montées au créneau pour mettre en garde les Chefs d’Etat de la CEDEAO et la France sur la menace militaire qu’ils brandissent contre le peuple nigérien. Ce projet, selon elles, risquent d’embraser tout le continent, car il n’est pas question de voir sans réagir  leurs frères du Niger être attaqués. Elles assurent se mettre aux côtés du  peuple nigérien qui, las de la domination française et du pillage systématique de ses richesses, a décidé de prendre sa destinée en main et de s’affranchir.

Les sociétés civiles en question s’insurgent notamment contre le mimétisme des dirigeants de la sous-région qui ont réduit la CEDEAO à une organisation banale, qui exécute les ordres de la France et s’apprêtent à ouvrir un front au Niger, au profit de la puissance impérialiste.

Ces organisations menacent d’appliquer le principe de réciprocité et de s’en prendre aux ressortissants français et de tout autre pays dont les armées seront déployées au Niger pour massacrer le peuple nigérien au nom d’un prétendu retour à l’ordre constitutionnel. Elles ont aussi pris un certain nombre de décisions pour mettre fin au règne des Chefs d’Etat valets de la France qui mettraient à exécution le projet de guerre au Niger.

Cet article, loin de faire l’apologie de la violence doit interpeller les peuples de la sous-région à s’unir pour dénoncer les décisions inhumaines et infâmes prises par la CEDEAO à l’endroit du Niger. Les populations ont appelées à faire comprendre à leurs dirigeants que l’Afrique est à une nouvelle ère et aspire à la liberté.

Les peuples du continent noir, à travers la crise du Niger, espèrent se défaire du colonialisme déguisé qui retarde le développement de l’Afrique et l’épanouissement des africains.

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