La police métropolitaine annonce avoir mis aux arrêts 6 manifestants pro-palestiniens, envisageant perturber la Bourse de Londres lors de son ouverture lundi. Les arrestations ont eu lieu quelques heures avant qu’ils ne passent à l’action, grâce à l’alerte donnée par un journaliste du Daily Express qui a infiltré le groupe identifié sous le nom de « Palestine Action ».
Le journaliste en question a informé la police vendredi que le coup du groupe ciblerait la bourse lundi, ce qui a permis d’interpeller dimanche les suspects dans le Grand Londres, à Liverpool et à Brighton. Le groupe était « prêt à réaliser une opération perturbatrice et préjudiciable », a déclaré le surintendant détective Sian Thomas, avant de remercier le Daily Express pour son aide « déterminante » dans l’enquête.
Au nombre de 6 ( trois hommes et trois femmes), les suspects sont toujours en garde à vue pour complot en vue de causer des dommages criminels.
A en croire la Met Police les militants envisageaient de « verrouiller » le bâtiment, tandis que le rapport de l’Express déclare qu’ils étaient prêts à disperser de faux billets de banque avec des « pistolets à argent » et des extincteurs pulvérisés.
Pour l’heure, aucun autre détail n’est fourni sur l’incident et les arrestations survenus au 100 è jour de la reprise des hostilités dans la bande de Gaza. Un jour considéré à travers le monde comme une étape importante et marquée par des manifestations ici et là.
Aux Etats Unis, ce sont des milliers de personnes qui ont manifesté devant la Maison Blanche et dans les rues du centre-ville de Washington, pour dénoncer le soutien américain à la guerre israélo-palestinienne qui a fait environ 23 800 morts palestiniens, selon les récents chiffres publiés par le ministère palestinien de la Santé.
Paris, Londres et Kuala Lumpur n’ont pas été du reste. Pendant que les manifestations se déroulaient dans ces villes pour des motifs similaires, environ 120 000 manifestants ont bloqué l’autoroute Ayalon en Israël pour protester contre l’incapacité du gouvernement à rapatrier toutes les personnes prises en otages le 7 octobre 2023.