L’opposant historique tunisien Rached Ghannouchi a commencé depuis ce vendredi 29 septembre, une grève de la faim, pour dénoncer sa détention arbitraire.
Le leader du parti islamo-conservateur Ennahdha, jeté en prison depuis le 17 avril 2023, a entamé vendredi une grève de la faim de trois jours pour dénoncer les conditions de sa détention et pour exprimer son soutien aux autres prisonniers politiques.
Le chef du parti Ennahdha est inculpé pour apologie du terrorisme à la suite d’une plainte l’accusant d’avoir traité les policiers de tyrans. Ahmed Nejib Chebbi, président du Front de salut national, la principale coalition de l’opposition, est revenu en conférence de presse sur les intentions de l’octogénaire.
« C’est en soutien aussi à la grève de la faim entamée par Jawhar Ben Mbarek », un opposant connu de la gauche, responsable au Front de salut national (FSN), principale coalition de l’opposition en Tunisie« , a t-il expliqué.
Cet autre opposant a entamé « une grève de la faim illimitée jusqu’à ce qu’on lui lève cette injustice« , a déclaré vendredi lors d’une conférence de presse Ahmed Néjib Chebbi, président du FSN.
Rached Ghannouchi a entamé sa grève de la faim « pour défendre la demande de libération de tous les prisonniers politiques et lever cette injustice à leur encontre« , a affirmé le parti Ennahdha dans un communiqué publié vendredi.
Ahmed Nejib Chebbi a appelé de nouveau à se mobiliser contre une menace générale ciblant, selon lui, les politiciens, les syndicalistes, les blogueurs les hommes d’affaires, les responsables et fonctionnaires.