Les autorités sanitaires chinoises, ont fait cas d’un nombre élevé d’infections, en particulier chez les enfants de moins de quinze ans dues à la bactérie Mycoplasma pneumoniae.
La pandémie se manifeste généralement avec des symptômes similaires à ceux d’un rhume, comme un nez qui coule, un mal de gorge, de la fièvre, et de la fatigue, mais peut évoluer vers des formes plus sévères telles que la pneumonie.
Ces pneumonies, qualifiées d’aiguës et communautaires, ne sont pas contractées à l’hôpital mais plutôt dans des environnements urbains. Cette situation a conduit à une vigilance accrue, notamment en ce qui concerne la surveillance des urgences pédiatriques.
Le traitement de Mycoplasma pneumoniae implique l’utilisation d’antibiotiques tels que l’azithromycine, la doxycycline, ou parfois la lévofloxacine ou la moxifloxacine. Cependant, le diagnostic n’est pas immédiat car il n’existe pas de test rapide.
En Chine, cette recrudescence d’infections respiratoires, notamment chez les enfants, pourrait être attribuée à ce que l’on appelle une dette immunitaire.
Cette situation en Chine rappelle l’importance d’une surveillance continue des maladies infectieuses, même celles considérées comme bénignes ou courantes. Face à cette augmentation des cas, les analyses se poursuivent au niveau national afin de préciser les caractéristiques et la dynamique actuelle de l’épidémie.
Glys Y.